Maltraitance à l’égard des enfants psychologues

Aujourd’hui, la maltraitance psychologique est encore trop sous-estimée, voir ignorée, y compris par les intervenants qui prennent en charge les problèmes par rapport aux enfants et à la famille, et ceux qui se préoccupent des droits essentiels des enfants. En relation avec leurs formations et leur sensibilité, ces professionnels ne reçoivent pas toujours une information spécifique et consistante sur cette problématique et la considèrent comme moins sérieuse et moins dommageable envers les enfants que les autres formes d’abus. psychologue enfant psy 

Définitions psychologue psy enfant 

A la différence de la maltraitance physique ou l’agression sexuelle, les sévices psychologiques envers les enfants sont plus difficiles à cerner et à définir. La maltraitance psychologique recouvre différents concepts. Elle comprend diverses formes d’injustice psychologiques et affectives subis pars les enfants. Elle correspond avec diverses attitudes délibérées des adultes (des parents ou des éducateurs) qui entravent le développement affectif, intellectuel et relationnel de l’enfant.

La maltraitance psychologique ou émotionnelle peut se définir comme toute attitude intentionnelle durablement agressive ou rejetante envers l’enfant. En l’absence de blessures ou de séquelles, cette forme spécifique de maltraitance est plus difficile à diagnostiquer. Les troubles présentés par l’enfant ne sont pas toujours évident à détecter et se retrouvent dans d’autres tableaux psychologiques que clinique. L’’anxiété dépressive, l’idéation suicidaire, les sentiments d’infériorité, les problèmes de comportements, l’agressivité et les retards pédagogiques inexpliqués sont autant de troubles interférant avec la structuration de la personnalité, l’individuation et la socialisation de l’enfant. psychologue enfant psy enfant psychologue enfant bruxelles

Pour être efficace, une définition doit être rendue opérationnelle et au service d’une élaboration diagnostique rigoureuse et d’une intervention adaptée. psychologue enfant psy enfant 

  • Rejeter. L’adulte refuse d’accorder de l’importance, de la valeur et de l’attention au près de l’enfant et ne lui reconnaît aucune légitimité à travers ses besoins et ses désirs. Ces attitudes incluent l’absence de démonstration d’affection ou de considération pour la personne de l’enfant considéré comme un échec ou un défaut, et le refus de le reconnaître pour lui-même comme un être en devenir. psychologue enfant psy enfant psychologue
  • Isoler. L’adulte coupe l’enfant de l’extérieur, l’empêche d’avoir des expériences sociales, de nouer des relations d’amitié avec ses pairs et lui fait croire qu’il est seul au monde. Ces attitudes d’isolation comprennent aussi des interdictions de contacts sociaux avec des camarades, de participer aux activités normales de la famille et l’enfermement à clef de l’enfant dans sa chambre, une pièce, un grenier ou une cave. psychologue enfant psy enfant
  • Terroriser. L’adulte agresse l’enfant verbalement, entretient un climat de terreur autour de lui, l’intimide ou lui fait peur. Tout en nourrissant les angoisses de l’enfant, il lui fait croire que le monde est dangereux et ostile. Les attitudes de terrorisme incluent aussi les menaces au moyen d’armes, de couteaux ou de fouets. L’enfant peut être le témoin de terrorisme domestique (disputes conjugales par exemple) et en souffrir indirectement, mais dans notre modèle de maltraitance émotionnelle, les actes terroristes visent directement la personne de l’enfant. L’enfant peut aussi être l’enjeu de violences domestiques dont il est témoin privilégié, voire le déclencheur. Il est entendu que le fait d’être directement victime d’actes terroristes engendre chez l’enfant autant de détresse émotionnelle, de perturbations psychologiques et influence autant son développement psychoaffectif, que lorsqu’il est témoin d’un meurtre, d’une catastrophe ou de tout autre événement traumatique. Mais suivant nos définitions, ces événements traumatiques externes ne peuvent être considérés comme de la maltraitance psychologique au sens premier, même s’ils affectent en profondeur la structure de la personnalité de l’enfant. Cette distinction doit également être opérante notamment dans les situations juridiques de dispute parentale autour de l’exercice du droit de garde où l’enfant est pris en otage et subit des pressions psychologiques importantes ou du chantage affectif.
  • Ignorer. L’adulte prive l’enfant de toutes stimulations et de toutes réponses essentielles et nécessaires à son épanouissement émotionnel et à son développement intellectuel. L’adulte évite d’assumer ses responsabilités envers l’enfant et le prive de références fondamentales à son développement personnel. En ignorant ses besoins fondamentaux de stimulation et de reconnaissance, l’adulte empêche l’enfant de s’affirmer. Ces attitudes intentionnelles incluent l’ignorance du nom de l’enfant, l’absence d’affection et l’indifférence flagrante. psychologue enfant psy enfant psychologue enfant 
  • Corrompre. L’adulte empêche l’enfant de devenir sociable, l’entraîne à des comportements antisociaux et destructeurs, renforce des attitudes déviantes et le confronte à des expériences marginales inadéquates. Ces attitudes corrompues et malhonnêtes encouragent l’enfant à commettre des actes délictueux et le conditionnent à acquérir des conduites antisociales. La corruption psychologique de l’enfant peut inclure l’apprentissage de conduites sexuelles déviantes, l’exploitation des autres, les trafics, toutes les activités hors la loi. La psychopathie de l’adulte déteint rapidement sur l’enfant. Il en perd ses repères sociaux et ne respecte plus les limites. Les valeurs sont inversées. Le mal est bien et le bien devient mal.
  • Agresser verbalement. L’adulte blesse l’enfant constamment en l’insultant, se montre d’une extrême sévérité, en le traitant avec toutes sortes de sobriquets ou surnoms dégradants et humiliants, en lui tenant des propos sarcastiques, en le rabaissant et en agressant son amour-propre. Les attitudes d’agression verbale contiennent des propos intentionnels précis visant l’intégrité de la personne de l’enfant, son apparence physique et dénigrant son existence. L’adulte répète à l’enfant qu’il ne vaut rien, qu’il est mauvais, qu’il sent mauvais, qu’il est laid, ridicule, petit, bon à rien et repoussant, etc.
  • Opprimer. L’adulte impose à l’enfant des prérogatives exigeantes et démesurées. Il fait pression sur l’enfant pour qu’il réussisse mieux et plus rapidement que les autres au niveau de ses études, ou qu’il devienne le meilleur sportif de sa classe, qu’il soit parfait, le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. L’oppression continue laisse croire à l’enfant qu’il n’est jamais à la hauteur et qu’il peut toujours mieux faire. La mise sous pression permanente de l’enfant comprend des attentes excessives, précoces et incompatibles avec son âge et son niveau de développement. Ces attitudes oppressives s’accompagnent de punitions exagérées et injustifiées, de remarques et critiques insupportables, et surtout de comparaisons désobligeantes avec ceux qui sont plus performants ou plus doués que lui.

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